ÉCOSSE (SIWEL) — Après avoir échoué à arracher l’indépendance de leur royaume au premier référendum d’autodétermination organisé en 2014, sous le gouvernement de David Cameron, pendant lequel ils ont obtenu 45 % des suffrages exprimés, les indépendantistes écossais déterminés à se séparer de l’Angleterre, puissance militaire et économique mondiale, veulent organiser un deuxième référendum d’autodétermination.
L’Écosse ou Scotland, un royaume rattaché à l’Angleterre depuis 1707, d’une superficie de 78 772 km2 et d’une population qui avoisine les 5 424 800 habitants en 2017, est dirigé par Nicola Sturgeon cheffe du parti SNP (Scottish National Party indépendantiste), qui dirige le gouvernement écossais semi-autonome, depuis 2014. Cette dernière a affirmé qu’elle proposera un référendum d’autodétermination s’il venait de gagner aux prochaines élections prévues en mai, a rapporté l’agence de presse Reuters. « Si le SNP remporte les élections écossaises, dans quelques mois, sur la proposition de donner ce choix au peuple, quel démocrate pourrait à juste titre s’y opposer ? », a déclaré Sturgeon, lors d’une interview télévisée à la BBC, avant-hier.
En effet, avec la sortie de l’Angleterre de l’UE, de nombreux Écossais ont rejoint les positions du SNP, celui-ci a relancé le débat sur l’indépendance de l’Écosse. Les résultats d’un sondage d’opinions, réalisé par l’Institut Savanta ComRes pour le compte du journal écossais The Scotsman, sont tranchants avec 58 % des avis favorables à une séparation avec Londres. Le même débat est également relancé en Irlande du Nord, dont une partie de la population veut la réunification avec la République d’Irlande et a voté aussi pour le maintien du royaume dans l’UE. Les écossais, en majorité contre le Brexit, vont-ils cette fois-ci s’affirmer et voter pour l’indépendance de l’Écosse ? « À quand le tour de la Kabylie ? », se demande Yacine, militant du MAK depuis des années.
Youva Amazigh
SIWEL 261755 JAN 21