CATALOGNE ( SIWEL)_Le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire réclame la libération de trois dirigeants catalans placés en détention dans l’attente de leur procès pour la proclamation d’indépendance de 2017.
MEDIABASK|2019/06/03 06:55|0 IRUZKIN EGUNERATUA: 06:55 Cat.
De nombreuses manifestations de soutien aux prisonniers ont eu lieu en Catalogne depuis 2017. (@jorditurull)
Le groupe de travail qui relève du Haut commissariat des Nations Unies aux droits humains (OHCHR) considère que la liberté d’expression, tout comme le droit de manifester et de participer, ont été violés. Il demande la libération immédiate d’Oriol Junqueras, de Jordi Sanchez et de Jordi Cuixart. Il exige aussi que l’Etat espagnol compense le temps passé en détention provisoire.Ils sont au total neuf dirigeants catalans à avoir été placés en détention préventive pour leur implication dans l’organisation du référendum d’autodétermination d’octobre 2017. Un événement qui a conduit à la proclamation d’indépendance de la Catalogne. Selon le groupe de travail, les trois dirigeants de la société civile catalane accusés de rébellion n’ont jamais commis ni encouragé aucun acte de violence. L’un d’eux, Jordi Cuixart, est le président de l’ONG Omnium Cultural.Cette décision de la part des Nations Unies fait suite à de nombreux appels antérieurs d’organisations internationales. Ce n’est en effet pas la première fois que des structures internationales remettent en question la décision de la justice espagnole de maintenir en prison les prisonniers politiques catalans. Amnesty International, l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), Frontline Defenders, entre autres, ont ainsi demandé la libération immédiate des prisonniers.Le ministre des Affaires étrangères de Catalogne, Alfred Bosch, demande aux autorités espagnoles de « se conformer à la décision du groupe de travail de l’ONU en libérant immédiatement les prisonniers politiques ». Il a souligné que la décision montre clairement que « la détention préventive est une mesure discrétionnaire et disproportionnée dans cette affaire ».Depuis la prison, Jordi Cuixart a déclaré : « En appelant à la fin de notre détention arbitraire, le groupe de travail des Nations Unies dénonce les violations par l’Espagne de nos droits fondamentaux. C’est une honte démocratique internationale ».
Le groupe de travail qui relève du Haut commissariat des Nations Unies aux droits humains (OHCHR) considère que la liberté d’expression, tout comme le droit de manifester et de participer, ont été violés. Il demande la libération immédiate d’Oriol Junqueras, de Jordi Sanchez et de Jordi Cuixart. Il exige aussi que l’Etat espagnol compense le temps passé en détention provisoire.Ils sont au total neuf dirigeants catalans à avoir été placés en détention préventive pour leur implication dans l’organisation du référendum d’autodétermination d’octobre 2017. Un événement qui a conduit à la proclamation d’indépendance de la Catalogne. Selon le groupe de travail, les trois dirigeants de la société civile catalane accusés de rébellion n’ont jamais commis ni encouragé aucun acte de violence. L’un d’eux, Jordi Cuixart, est le président de l’ONG Omnium Cultural.Cette décision de la part des Nations Unies fait suite à de nombreux appels antérieurs d’organisations internationales. Ce n’est en effet pas la première fois que des structures internationales remettent en question la décision de la justice espagnole de maintenir en prison les prisonniers politiques catalans. Amnesty International, l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), Frontline Defenders, entre autres, ont ainsi demandé la libération immédiate des prisonniers.Le ministre des Affaires étrangères de Catalogne, Alfred Bosch, demande aux autorités espagnoles de « se conformer à la décision du groupe de travail de l’ONU en libérant immédiatement les prisonniers politiques ». Il a souligné que la décision montre clairement que « la détention préventive est une mesure discrétionnaire et disproportionnée dans cette affaire ».Depuis la prison, Jordi Cuixart a déclaré : « En appelant à la fin de notre détention arbitraire, le groupe de travail des Nations Unies dénonce les violations par l’Espagne de nos droits fondamentaux. C’est une honte démocratique internationale ».
SIWEL 042351 JUIN19