GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE MAK-ANAVAD |
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MISE AU POINT DU PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION FRANCE-CENTRE |
Revenons à l’essentiel
Le président de l’Anavad a dénoncé dans un communiqué du 27/06/2017 la trahison d’un clan qui a donné à la police coloniale Yuva Tala-Hemmu, un diplomate kabyle, en visite chez lui. Les réactions en chaîne orchestrées par le même groupe qui a passé un pacte avec le pouvoir algérien continuent de susciter des inquiétudes somme toutes légitimes chez les militants et sympathisants de l’indépendance de la Kabylie. Cette campagne contre le président Mas Ferhat Mehenni a été favorisée par un climat malsain savamment initié et entretenu par le pouvoir et ses relais infiltrés au sein de nos structures et devenus agressifs depuis un certain 25/09/2016, lorsqu’un coup d’Etat rampant fut éventé et évité de justesse contre le fondateur du MAK et de l’Anavad. Ces éléments qui se réclament de la protection et de la défense de l’ex président du MAK, M. Ait Chebbib, étaient en fait déjà mus par la volonté d’atteindre l’autorité et le charisme du leader naturel de notre cause, M. Ferhat Mehenni. Discréditer ce dernier, puis le disqualifier de la conduite de notre combat reviendrait à livrer aux chiens la cause de l’indépendance de la Kabylie. C’est ce qui est toujours recherché par toute une faune d’agents des services algériens et de tous leurs médias qui se déchaînent en permanence contre l’homme qui leur tient tête en martelant sa volonté d’édifier un Etat kabyle souverain par des voies pacifiques.
Ce clan et des éléments du pouvoir qui ont pris Ait Chebbib en otage, apparemment consentant, et qui l’ont poussé le 16/11/2016 à la démission pour, escomptent-ils, que le MAK et l’Anavad s’effondrent, se sont spécialisés dans une incessante campagne diffamatoire visant à porter atteinte aux actions et aux structures officielles et légitimes du MAK-Anavad, que ce soit par des tracts anonymes et clandestins ou sur Facebook. Leurs déclarations sur les réseaux sociaux ne sont jamais destinées à combattre le régime colonial algérien mais plutôt à abattre l’Anavad et son porte-drapeau.
Depuis que Mas Aselway Ferhat Mehenni a annoncé son programme sommaire pour les quatre ans à venir à la tête de l’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle), notamment le 16/04/2016, dans son discours ayant ponctué la deuxième grandiose marche du Réseau-Anavad à Paris, depuis qu’il a dévoilé la nouvelle feuille de route le 25 septembre 2016, et qu’il a détaillée dans son « intervention à l’adresse des cadres et des militants du MAK » (07/10/2016), depuis qu’il a mis fin au flou qui, jusque-là, entourait le concept d’autodétermination en le définissant comme l’indépendance, le pouvoir colonial algérien multiplie les tentatives de déstabilisation internes et externes contre lui. Même son assassinat reste une option ouverte chez Tartag et Bouteflika.
Ce clan à la botte du colonialisme, dépense aujourd’hui toute son énergie pour diaboliser notre président et nos structures.
Mais pour revenir aux faits, nous avons des indices qui démontrent clairement que notre ambassadeur en Afrique du Sud Mas Yuva Tala-Hemmu a été donné à l’ennemi. En dénonçant ce crime, le président m’a chargé de dire qu’il voulait intervenir vite pour que ce qui s’était passé en 1949 contre le militant kabyle, Bennaï Ouali, ne se reproduise plus de nos jours.
A l’époque, pour avoir donné un coup de pied dans l’option arabomusulmane de Messali Hadj, Bennaï était menacé. Il décida de se réfugier en France en embarquant sur un bateau à partir d’Oran où il était inconnu des services coloniaux. C’était compter sans sa dénonciation par ses compagnons de lutte qui préféraient le livrer à l’ennemi. Ce triste épisode est soudain remonté dans la mémoire de Mas Ferhat Mehenni dont le sang n’a fait qu’un tour quand il a appris que notre ambassadeur a été donné. Il a fait le communiqué pour que cela serve de leçon.
Visiblement, ce n’est pas la trahison qui a choqué le clan, mais sa dénonciation par le président Mehenni.
Ce qui a choqué l’opinion, par contre est la sortie de Bouaziz Ait Chebbib qui, sans avoir été cité à aucun moment, a interprété à tort le communiqué de notre président comme le visant lui directement et que c’est là un appel à son lynchage.
A ce niveau se pose la question de savoir quelles sont les raisons ayant poussé l’un des ex présidents du MAK à monter au créneau pour défendre un clan à la morale fort douteuse ! Comment se fait-il qu’il se sente visé par des accusations portées uniquement contre des délateurs ? En fait-il partie ?
Est-il prudent de sa part de se révéler soudain comme le porte-parole et le défenseur de ceux qui, depuis neuf mois, s’adonnent sur la toile à insulter, à l’invective, le dénigrement contre le président de l’Anavad ?
Il semble évident que cette intervention, pour le moins maladroite, vise toujours les mêmes objectifs que ceux du clan au nom duquel il parle et qui a passé un pacte avec le pouvoir colonial. Abattre Mas Ferhat Mehenni.
Aussi, le président m’a chargé de rassurer l’opinion.
1)- Son communiqué n’a pour objectif que celui souligné plus haut : éviter la récidive et l’inculture d’une pratique que la conscience humaine et patriotique condamne : livrer un éminent patriote à l’ennemi, à la police algérienne.
2)- il n’y a, dans ledit communiqué, à aucun moment, appel à la violence, au « lynchage » et encore moins au meurtre.
3)- En écrivant dans sa sortie inappropriée : « face à cet appel au meurtre, je tiens pour responsable Ferhat Mehenni de toute atteinte qui pourrait survenir sur ma personne… », Bouaziz Ait Chebbib se met lui-même en grave danger. Il pourrait donner par-là, l’opportunité à ceux qui combattent contre l’indépendance de la Kabylie, de l’assassiner pour essuyer le couteau sur celui qui, jusqu’à maintenant le considérait comme son propre fils, en l’occurrence M. Ferhat Mehenni.
4)- Comment l’auteur de cette sortie peut-il un instant concevoir que ceux qui, jusqu’à novembre dernier, étaient ses compagnons d’un combat civilisé, peuvent-ils devenir du jour au lendemain des meurtriers. Répétons-le ; les militants du MAK-Anavad sont les plus pacifiques, les plus démocrates et les plus tolérants au monde. Les accuser de ce dont ils ont horreur est une insulte à leur intelligence et à la Kabylie-même.
Par conséquent, M. ferhat Mehenni et les structures militantes déclinent toute responsabilité devant ce qui, ne le souhaitons pas, pourrait lui arriver. Les assassins ne seront jamais du bord du MAK-Anavad.
En tentant de mettre en cause l’intégrité et l’honnêteté du Président de l’Anavad, qui, il y a encore un an, le voyait comme son vrai successeur, Bouaziz commet une faute très grave.
5)- La bienveillance des médias coloniaux à la démarche de cette sortie hostile au président du MAK-ANavad, démontre que celle-ci est hautement appréciée en très hauts-lieux du pouvoir algérien.
6)- Enfin, quelles que soient les divergences politiques que Mas Aselway a avec des adversaires, jamais il n’accepterait qu’on touche à un de leurs cheveux. Il profite de l’opportunité de cette mise au point pour mettre en garde les services coloniaux algériens contre toute tentation de violence sur des individus pour empoisonner le terrain politique en Kabylie. Le MAK-Anavad prend le pouvoir algérien pour seul responsables des atteintes sur les personnes, s’il venait à y en avoir.
Nous appelons nos militantes et militants à la plus grande vigilance
Vive la KABYLIE Indépendante
le 29-06-2017,
Mohand Beloucif, président de la Coordination du MAK-Anavad en France, Région Centre
SIWEL 291741 Jun 17 UTC