KABYLIE ( SIWEL) — Prison, arrestations, convocations, répression, c’est désormais l’arbitraire et le viol de toutes les conventions sur les droits humains. Chaque heure et non plus chaque jour, la junte militaire arabo-islamiste allonge la liste des Kabyles pacifiques qu’elle kidnappe dans la rue ou en violant leur domicile.
Tebboune n’a rien inventé, il est sur les traces du Calife Erdogan et de ses purges de 2016. À l’instar de ce dictateur, décapiter tout le corps politique Kabyle.
Humiliée et enragée par le zéro vote Kabyle, par trois fois, trois scrutins tombés à l’eau, l’eau cette denrée qu’elle pille à la Kabylie, la junte, Tebboune et sa smala se vengent donc.
Désormais il y va de la survie politique de ce narco-État, alors pas de quartier. Le Kabyle, toute obédience politique confondue, est un ennemi. Il est réticent au système califal et à sa domination.
La dernière gifle, et pas des moindres, est donnée par Nordine Aït Hamouda en cette période décisive où la junte cherche à consolider son négationnisme et son révisionnisme historique pour dénier aux Kabyles et particulièrement aux indépendantistes, qu’elle traite de séparatistes, la moindre velléité irrédentiste. La libération de la Kabylie.
Le fils de Amirouche a rouvert les placards algériens pleins de cadavres de Kabyles dont la dépouille de son père et bien sûr celui de la légitimité nationale du capitulard présenté éhontément comme le « fondateur de l’État algérien » (sic), Abdelkader dit l’Émir, sanctifié et élu Prince, lui, le pensionné de Damas, inconnu aux bataillons des insurrections Kabyles de 1857 et de 1871 qu’il a condamnés.
CLARIFICATION
La junte est souveraine de désigner Abdelkader comme le père fondateur de la « nation » algérienne ou même Didi Baracho sorti du feuilleton « l’incendie » de Mohamed Dib, mais pourquoi cette tentative d’aliénation et de révisionnisme de l’histoire des Kabyles qui ont leurs propres référents historiques, et ce, dans tous les domaines. La Kabylie n’est pas exempte de Femmes et d’Hommes qui ont marqué l’histoire nationale Kabyle et celle de l’Humanité.
OPERATION ZERO KABYLE
Paniquée face à la persistance de la Kabylie à résister à sa pacification politique et à sa falsification de l’histoire, la junte accélère son opération zéro Kabyle. Contrairement à ce que certains Kabyles atteints de schizophrénie politique ou simplement soucieux pour leurs différents intérêts personnels, ce que subissent les Kabyles actuellement n’est nullement à mettre sur le compte d’une alternance clanique féroce où la Kabylie servirait de variable d’ajustement, comme il est présenté de coutume, pour dédramatiser les crises que subit la Kabylie à son corps défendant mais bien d’une politique génocidaire systémique.
Il s’agit d’une opération planifiée, d’une dimension totalitaire nouvelle, un nouveau palier dans la terreur, comme il est le propre de chaque opération de mise au pas et de tentative de soumission définitive des Kabyles et de la Kabylie.
Dans cet ordre d’idée, même les algériens éclairés, peu nombreux, sont dans le même train de la honte.
Au demeurant, pourquoi la Kabylie est-elle condamnée à être le bouc-émissaire, le fusible politique et continuer à subir les guerres entre les clans arabo-islamistes ? Est-elle à ce point atteinte de masochisme au point d’intérioriser le syndrome de la femme battue le jour et qui s’offre à son bourreau le soir venu ? Pathétique conception du fait politique où plus la répression augmente et plus certains Kabyles s’accrochent à cette fumisterie créée par la France coloniale et qui ne voit en eux que des sujets pour ne pas dire des esclaves soumis et dociles
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LA FONCTION DU « QBAYLI » LE ZOUAVE, EST DE SERVIR ET NON DE DIRIGER
Acculée, au pied du mur, sans imagination politique qui nécessiterait des compromis politiques avec les algériens et des concessions territoriales avec la Kabylie, où elle est appelée à reconnaître son Droit à l’autodétermination, auxquels elle ne peut, suffisante et arrogante qu’elle est, s’y résoudre, la junte persiste dans sa fuite en avant suicidaire. Désormais elle a en face d’elle la Kabylie qui, disons-le sereinement et calmement, arrachera son indépendance que cette junte le veuille ou pas.
Dans sa panique qui la fait tomber dans la folie politique, la bande de brigands d’El Mouradia pense avoir trouvé en la judiciarisation terroriste de l’acte politique la panacée à tous les défis politiques que lui posent le Hirak et les Kabyles, mais mal lui en a pris et qu’elle se le tienne pour dit, la Kabylie ne s’appelle pas « Abdelkader », elle ne capitulera pas.
CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 291900 JUI 21