CHRONIQUE (SIWEL) — Est-il nécessaire d’amplifier la rumeur ? Mais aussi, ne l’est-il pas quand on sait qu’il n’y a jamais eu de fumée sans feu, et surtout, quand il s’agit de porter un regard bien distinct sur tout ce qui se passe autour du Mouvement pour l’Autodétermination d’un Peuple, plus encore sur la haine versée gratuitement sur le MAK, le seul Mouvement porteur de cette revendication, il faut le dire responsable et digne. Oui. Par-ci par-là, la rumeur circule, et dit comme dans le temps des susurrements et autres chuchotements, qu’un scarabée bousier, a mis ses moustaches dehors sous la neige des montagnes de Kabylie.
Il parait d’après ce qui se susurre donc ça est là, les maîtres des écuries nationalisto-bousiers, en veulent terriblement de cet insecte, qui ne fait jamais tourner sa bouse dans sa tanière, sans envoyer des signaux lumineux devant et derrière pour parer ainsi à toute éventualité de reprise de la bouse fabriquée dans le noir-fumier.
Comme une lame bien aiguisée, le MAK taille devant lui toute embûche qui se met, bon-gré mal gré, en travers de son chemin. Le peuple Kabyle comprend en fin que seule la liberté est salutaire à sa survie d’une part et à son émancipation d’autre part. Une création d’une autre formation ne peut faire montre de suspicion, si celle-ci, est ordinairement de même statut revendicatif où presque. Ce n’est pas le cas pour cette bestiole qui quitte son hibernation pour venir nuire au socle kabyle. Revendiquer l’autonomie, alors que certains peuples du monde, comme si le cas en Catalogne, et tout récemment au Québec, où l’indépendance est réclamée de facto, c’est accuser un retard dans la réflexion, ou alors vouer son éternité et aduler sa soumission au noir-fumier.
Ceci dit, les élections à venir donneront plus de lumière à tous les Kabyles soucieux de leur avenir, de leur liberté, de leur identité, car ils verront encore une fois, que seule leur indépendance pourra faire d’eux un peuple Kabyle entier, sain et prospère. Que les labos du régime, que les labos des KDS, et autres râteliers de la misère, se mettent en marche, la Kabylie ne leur sera plus cette partie qui paye les frais de leurs trahisons, de leurs mesquineries funestes. La Kabylie ne se cherche plus, elle sait ce qu’elle est, et elle emmerde ceux et celles qui veulent encore la rattacher au grand territoire dont elle ne veut plus.
En fait, les scarabées vivent entre trois et quatre années, c’est-à-dire un intermède, jusqu’aux prochaines « ZILIKSYU » élections. Nous leur souhaitons un bon séjour dans le Noir-Fumier des maîtres-bousiers.
Rachid HITOUCHE
SIWEL 262019 Feb 17