KABYLIE (SIWEL) — » Ceux qui trament dans l’ombre quelques mauvais desseins, se trahissent toujours par leur agitation. » Sophocle
Lors de l’arrestation de Lounes HAMZI, son avocat, maître Houali qui a eu accès à son dossier, avait révélé que son client était sous mandat d’arrêt international avec cinq autres activistes du même mouvement, le MAK en l’occurrence.
Ce jour là, personne n’en a levé le petit doigt, et il n’y avait pas autant de tapage médiatique comme ce fût le cas pour les mandats d’arrêts émis par le tribunal de Bir Mourad Rais contre quatre activistes à l’étranger.
Lounes HAMZI n’a jamais appelé à la violence, ni préconisé son usage. Il croupit injustement à la prison de Kolea depuis 174 jours, et il n’a pas bénéficié du même soutien réservés aux autres détenus.
Quand j’entends aujourd’hui un responsable politique, qualifier de » libres » ceux-là qui sont sous ces mandats d’arrêts internationaux et qui ne dit pas un traître mot de Lounes HAMZI, frappé du statut d’apatride dans son propre pays, je mesure l’incohérence, voire la mauvaise foi de celui-là qui prétend être démocrate.
À la furie d’un régime qui réprime sans merci toute voix discordante, s’ajoute le mépris d’une classe politique dont la solidarité s’exprime au gré des alliances conjoncturelles.
On nous chante l’unité du mouvement mais dans l’antichambre de celui-ci, des clans se font et se défont au nom des intérêts communs et de la même feuille de route. Derrière la fameuse formule » c’est le peuple qui décide », se cache une hypocrisie pathétique ces faux-semblants en embuscade qui le moment propice pour détourner le fleuve du 22 février.
Salim Chait
SIWEL 262335 MAR 21