KABYLIE (SIWEL) — Cela fait plus d’un mois que la Kabylie a traversé une des pires tragédies de son histoire récente, incendies criminels perpétrés par l’état colonial algérien, un état terroriste et pyromane à la fois, on a dénombré plus de deux-cents décès brûlés vifs, habitations calcinées, faune et flore devenues cendres… Une vraie catastrophe humaine, naturelle et écologique, cependant, les jours passent mais le nombre de décès augmente.
Durant ces incendis qui ont ravagé la Kabylie, des dizaines de blessés furent évacués dans différents hôpitaux pour se faire soigner, croyant qu’ils n’étaient plus en danger. Hélas, quelques jours après, notamment ceux qui étaient admis à l’hôpital de Douera à alger, succombent les uns après les autres, faute de moyens, aucune prise en charge à la hauteur de leur blessures et brûlures, même pour qu’ils soient transférés à l’étranger pour y être soigné, là encore, le pouvoir ne fait rien, au contraire, il bloque toute initiative dans ce sens en ne facilant pas les procédures, leur bureaucratie l’oblige.
Rien que ces derniers jours, une dizaine de blessés ont succombé des suites de leur brûlures, et on compte actuellement dix-sept (17) personnes qui sont toujours hospitalisées et qui attendent qu’elles soient transférées à l’étranger, là où elles auront droit à des soins adéquats et dignes.
Toutes les vies humaines se valent, mais en algérie, la vie d’un Kabyle ne vaut rien.
Photo: Ikhlidjen qui enterre deux de ses citoyens décédés à l’hôpital de Douera récemment, paix à leurs âmes.
SIWEL 242212 SEP 21