De la junte militaire arabo-islamiste, chaque arrestation de militant Kabyle résonne dans leur petite cervelle de criminels patentés comme une victoire. Ils ont la même satisfaction malsaine et le même plaisir sadique que lorsqu’ils ont assassiné Abane, Amirouche, Matoub et les autres maquisards Kabyles qui les ont gênés dans leur tentative d’imposer leur mortifère idéologie arabo-islamiste.
Tuer, torturer ou emprisonner un Kabyle est d’abord une assurance pour la pérennité de leur pouvoir, ensuite une statistique pour cette sale graine raillée par l’opinion internationale qui compte et enregistre désormais chacun de ses actes primitifs.
Chaque Kabyle assassiné, torturé et violé, leur spécialité, fait du chiffre dans leur compte criminel d’apothicaires terroristes.
À défaut d’assurer le pain, le lait ou le minimum d’eau quotidiens aux populations écrasées de ce territoire, la bande de brigands tortionnaires leur offre le lot journalier d’arrestations et d’autres exactions terroristes avec leur pendant administratif et judiciaire, tirées des manuels de subjugation des peuples. La méthode gestapiste est la plus prisée chez eux.
Des abus de pouvoir qui sont autant d’actes de bravoure terroristes contre les Kabyles que d’avertissements aux algériens sur le risque qu’ils encourent à tenter de s’opposer à eux, les voyous maîtres absolus de ce « pays » que leur a laissé la France coloniale en héritage.
Impuissants face au Tsunami indépendantiste qui les submerge, leur ôte toute envergure diplomatique et les fragilise sur le plan international, Tebboune et ses congénères, après l’échec de la première vague d’arrestations de masse et après s’en être pris aux commerces des familles des militants, à la rétention de leurs documents administratifs, aux licenciements et à la discrimination au recrutement même dans les entreprises privées menacées etc… Désormais ils s’attaquent à la fratrie des militants qu’ils emprisonnent.
Tebboune la marionnette passe dans sa lugubre opération zéro Kabyle aux arrestations familiales vouées à l’échec tant, non seulement elles ne stopperont pas le déferlement indépendantiste mais aggraveraient le cas déjà très précaires de cette Algérie de plus en plus isolée sur la scène politique internationale où elle viole toutes les conventions internationales sur les Droits Humains, la protection et le respect des droits fondamentaux des populations dites algériennes.
L’instinct tribal de la vengeance, hérité et transmis de génération en génération dans la culture arabo-islamiste, refait surface dans la cervelle, nous n’écrirons pas « conscience » s’agissant de cette faune irresponsable à l’âme pourrie, pour se venger des militants qu’ils ne peuvent arrêter sur ce territoire maudit de par leur actes monstrueux.
L’Histoire arabo-islamiste regorge de faits de vengeances inter-tribales qui ont décimé bien des familles, détruit des peuples et des pays. L’exemple le plus proche est celui de la vengeance de la famille de Hamza El Khatib, ce jeune adolescent syrien de 14 ans, torturé à mort par les criminels de Bachar El Assad le chimique et dont la tribu, forte de plus d’un million d’âmes, a vengé sa mort et celle de ses camarades en prenant les armes contre l’armée syrienne, contribuant ainsi à plonger la Syrie dans une guerre totale.
Ce pays désormais maudit, par tant de sang coulé, à l’instar de cette Algérie, avec ses années 90, portera en lui et pour longtemps, tout comme pour l’Algérie, encore les stigmates de cette guerre civile pendant des siècles.
Il a déjà été écrit ici que cette Algérie créée par la France coloniale est morte. Cette Algérie qu’on appelle pompeusement un « Pays » n’en est pas un. D’ancien département français, elle est restée au stade de chimère, caractère que la France lui a bien donné et bien entretenu après la pseudo-indépendance qu’elle lui a octroyée.
La déclaration du Président Macron sur l’inexistence de la « nation » algérienne, vient à point en cette période d’agression algérienne contre le Maroc et la Kabylie, pour rappeler l’absence d’une Histoire, d’un passé, d’un présent et même de futur propre à cette Algérie encore dans les limbes.
D’un pays mort, il est celui dépourvu d’Histoire, de langue, seule à même de donner une identité matricielle donc un imaginaire collectif et mémoriel originel, fait de repères, de valeurs, d’éthique, de traditions, de coutumes etc… pour un récit national que tout un chacun partage.
La mort d’un pays est ce factice « peuple ou nation » algériens, tapi au fond de sa guitoune, de son gourbi dans le « pays » profond ou derrière ses persiennes dans les villes, transi de peur à l’idée d’affronter leur fratrie, une bande de voyous et leur smala.
Silence et peur sur la ville, le village et le gourbi pendant que certains à l’image des Benzaïm et des Bengrina et toute la clique des proches de la junte, des Kabyles de la mangeoire, participationnistes électoraux éhontés inclus, sont dans le nirvana de la compromission, enfin tant qu’ils n’auront pas connu le retour de bâton, celui qui s’abat sur la Kabylie et les Kabyles actuellement et qui finira par les rattraper.
En somme l’absence de confiance sociétale, d’intelligence et de civilisation, caractéristiques propres à un peuple ou un État dignes, ouvre la voie à tous ces dépassements primitifs, tribaux et sauvages.
La Kabylie, Peuple, Langue, Nation, Société et Histoire millénaire, est la victime expiatoire de cette Algérie à qui elle renvoie l’image de son néant et de son inanité.
Les Kabyles, Peuple civilisé, ne tomberont pas dans le piège tendu de la violence et de l’instinct tribal grégaire, semé à travers les zaouias, les mosquées —fabriques et repaires de terroristes — et les écoles — voir les sujet des examens— qui gangrène cette junte. Pour les Kabyles seule la loi est leur repère, elle fonde ses valeurs et son esprit.
S’il est une métaphore à reprendre, elle est celle de cette goutte d’huile frelatée tombée dans un verre d’eau propre et limpide. Cette pollution, les Bougiotes l’appellent « Zlège » qui décrit aussi une petite crapule, ici cette « Algérie ». Il suffit de l’écumer pour rendre à cette eau sa qualité première. Ainsi fera la Kabylie de cette entité crapuleuse appelée « Algérie ». La dégager hors de Kabylie.
Comme le promet Mas Asselway Ferhat Mehenni, nous partageons et l’accompagnons dans sa promesse, restera-t-il un seul Kabyle sur cette terre, ce sera lui qui libèrera la Kabylie de cette Algérie et nous allons le faire avant d’en arriver à cette extrémité.
L’encre de cette plume est bleue, de celle de l’espoir, de la vie et de la liberté, qui porte la voix de la Kabylie, de sa lutte, devant les peuples et les nations civilisés, loin de cette « Algérie » belliqueuse, toxique pour la condition humaine.
CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 092315 DEC 21