KABYLIE (SIWEL) — Décidément, il est dans la nature même d’Arezki Ait Larbi de ne rien apprendre de ses leçons. À la longue, ça devient même inquiétant tant ça confirme, chaque jour un peu plus, que c’est quasi un mal qui ronge la majorité de sa génération. Ainsi, se montrant sans scrupule aucun et récidiviste à souhait dans l’absurde et le même aplaventrisme déguisé de toujours, l’auteur pharisien de la diatribe répugnante dans un journal algérien, au titre sournois de « Ferhat ni ange ni démon », pondu suite à l’appel de Londres qui, face à la répression qui avait déjà dépassé l’entendement, avait porté sur la nécessité de réinventer la tradition de l’autodéfense à travers la restructuration de l’organisation villageoise, retombe une fois de plus dans son péché mignon : brouiller les pistes. Pour le compte de qui ? .
Comme beaucoup d’autres, pris de panique par la moindre avancée diplomatique du GPK et, par ricochets, de la question kabyle à l’échelle internationale, Arezki Ait Larbi, sciemment ou pas, vole cette fois-ci au secours du pouvoir colonial algérien. Le prétexte : faire front contre un « ennemi étranger ». À bout d’arguments et incapables de gérer une frustration abyssale née d’une notoriété qui n’est plus d’actualité, on se rabat sur du réchauffé. Le déjà-vu nous renvoie au colonel Mouhand Oulhadj en 1963, envoyé combattre le même pseudo ennemi extérieur pour mieux asseoir le nouveau régime colonialiste à la solde du panarabisme nassérien.
L’autre leçon qui semble inassimilable pour ces séniles qui excellent dans leurs « échecs recommencés », Arezki, tel un cancre cette fois-ci, oublie ou refuse d’admettre que s’en prendre aux siens, même de manière détournée, pour montrer patte blanche au calife du moment, ne fera pas moins de lui, tout nationaliste algérien qu’il est et parce que Kabyle, un pestiféré pour l’éternité et désigné indéfiniment comme l’ennemi de l’intérieur à réduire à sa plus basique expression, à défaut de le réduire au silence dans tous les sens du terme.
Mus
SIWEL 210024 JUIL 21