AVEC SES 200 000 ASSASSINATS ET CRIMES POLITIQUES, L’ALGÉRIE COLONIALE, TERRORISTE AVÉRÉE, ESSUIE SON ÉPÉE SANGUINOLENTE SUR LE DOS DE LA KABYLIE PACIFIQUE.

Au crépuscule de leur vie, une bande de vieux soudards immoraux sur le départ, non sans avoir auparavant légué cette « Algérie », qu’ils ont héritée de la France, à leurs enfants et petits-enfants, chargés de bouffer les restes d’un pays désormais dans le trou, a décidé de briser avec haine, mensonge et diffamation l’image pacifique de la Kabylie.

Mais qu’il est aisé pour cette junte de jouer à ce jeu trouble. La violence, avec son pendant le terrorisme multiforme, est l’essence intrinsèque de ce « pays » appelé « Algérie ».

Consciente de perdre la Kabylie dans un futur très proche, cette soldatesque a entamé sa politique de la terre brûlée et de la fuite en avant. Accuser, à travers le MAK, les Kabyles toutes opinions politiques confondues d’être des terroristes, au demeurant ne fut-ce qu’un seul Kabyle pacifique subissant cette ignominieuse diffamation et c’en est un de trop ; c’est approfondir le processus de détestation et de haine raciste anti-kabyle déjà bien ancré chez la majorité des algériens victimes du terrorisme propagandiste d’État de cette bande de voyous, mais pire, c’est ce moyen de déclencher le mépris sinon la méfiance de l’opinion internationale envers la Kabylie.

Cette junte militaire est bien consciente de l’effet désastreux d’une telle diffamation qu’elle a fagotée de toutes pièces dans ses labos contre la Kabylie.

Du terrorisme islamiste et de celui étatique mené par l’armée, ses services de sécurité où ces protagonistes ont tenté chacun de leur côté de terroriser, dans une guerre civile impitoyable où le dindon de la farce, la victime expiatoire, fût, en premier le peuple Kabyle et les algériens sans oublier les moines de Tibhirine et de bien d’autres étrangers, par des crimes ignominieux pour mieux les effrayer et les dominer, cette « Algérie » porte depuis des décennies cette image de « pays terroriste ».

Pour rappel, dans l’enquête sur la décapitation des moines de Tibhirine, toujours en cours, la junte refuse jusqu’à présent de coopérer pleinement avec la justice française, les juges du pôle antiterroriste de Paris, dont Marc Trévidic essuient des refus répétés.

L’expression formulée sous forme de questionnement de « qui tue qui ? » qui demeure posée et présente dans la mémoire de la communauté et de l’opinion internationales, ne porte-elle pas en soi ou en creux cet aveu d’un État algérien terroriste ?

Le terrorisme de cette junte coloniale est multiforme, et n’est pas limité à la décapitation. Les assassinats politiques, sociopolitique contre les femmes, les cultures et les cultes autres qu’arabe et islamique, économique et commercial par le chantage aux matières premières, jusqu’au terrorisme judiciaire en vogue actuellement initié par la pauvre potiche Tebboune sous les ordres de la pire espèce de tortionnaires et de violeurs terrés aux Tagarins confirment s’il en est le caractère terroriste de cette junte.

Une violence atavique et immorale accompagnée d’une haine bestiale anti-Kabyle propre à cette « Algérie » créée par la France. Après les crimes macabres, post mortem, commis contre les dépouilles du colonel Kabyle Amirouche et de Si El-Haoues le Chaoui dont les corps ont été séquestrés dans les sous-sols de la caserne de l’État-major de la gendarmerie nationale à l’époque sous le commandement du colonel Bencherif et sous la présidence de l’assassin tortionnaire Boumediene, privant ces vaillants maquisards de sépulture dans leurs villages réciproques de 1965 à 1982 et là où d’aucuns pensaient en avoir fini avec ces crimes sordides et immoraux contre les cadavres, c’est à nouveau la Kabylie qui revit le même scénario terroriste contre les morts.

Coupable d’avoir poussé à la fuite en France, où il est mort dans des conditions inconnues, le résistant politique pacifique Jugurtha Louerguioui se sachant menacé de prison en Kabylie occupée et finalement condamné à 10 ans de prison par contumace, la junte militaire s’acharne désormais contre sa dépouille qu’elle refuse de voir rapatriée en Kabylie pour y être enterrée auprès de son père dans sa terre ancestrale, malgré un permis d’inhumation produit par les autorités françaises.

Telle une hyène s’accrochant de ses crocs au cadavre de sa proie, la junte s’obstine à assassiner une seconde fois Jugurtha Frawsen Vusevsi.

Après avoir attenté à la mémoire du colonel Amirouche et de Si El Haoues pour leur ôter la légitimité historique, la junte récidive contre Jugurtha.

Telle les Nazis s’acharnant sur les cadavres des juifs, les destinant à la production de savon, déshumanisant leur cadavre pour effacer toute trace de leur existence sur cette terre, la junte coloniale algérienne agit de même avec la dépouille de Frawsen.

Effacer son humanité et sa mémoire de la terre kabyle. Les agissements macabres et immoraux de cette junte sont une insulte à la condition humaine où même les dépouilles ne sont aucunement respectées.

La junte militaire immorale aura beau goupiller sa propre définition du terrorisme, exprimée dans le perfide et obscur article 87 bis du code pénal algérien (1), un article décrié par des éminents juristes, tiré par les cheveux où la pratique politique pacifique dissidente Kabyle est assimilée à un crime terroriste drainant des accusations en cascade, en majorité contre des Kabyles pacifiques victimes de l’injustice et de l’arbitraire. Cette bande de voyous n’a pu et ne pourra induire la communauté internationale en erreur d’où les refus catégoriques méprisants des chancelleries occidentales d’accéder à ses demandes farfelues d’extradition des Kabyles de la diaspora.

Fionnuala Ni Aolain (2) : Rapporteuse spéciale chargée de la promotion et de la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, commentant pour ne pas dire condamnant cet inique article 87 Bis ( tel un canon d’un A47 Kalachnikov russe pointé sur la tête de chaque Kabyle ) a élaboré une définition modèle du terrorisme, basée sur les conventions internationales et les résolutions des Nations Unies, relevant trois éléments qui « doivent être cumulativement présents ». En premier « les moyens utilisés doivent être mortels » en second « l’intention de susciter la peur au sein de la population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à faire ou s’abstenir de faire quelque chose et en en trois de « promouvoir un objectif idéologique ». De l’avis des experts une définition qui « reflète les meilleurs pratiques en matière de lutte contre le terrorisme ».

Selon donc les critères largement admis par la communauté internationale, le constat est bien là que la Kabylie, contrairement à cette « Algérie » terroriste, n’a pas fabriqué des Abassi Madani, Mezrag, Belhadj, Zouabri, Belmokhtar, Bouali, la liste est longue de terroristes algériens adoubés par la junte ; beaucoup d’entre eux sont même des militaires, des agents des services, des encartés FLN ou pire des ministres ou anciens premier ministres très proches des Ayatollahs iraniens, rois de la voiture piégée et de la méthode Kamikaze faisant d’eux de terribles terroristes.

Les crimes terroristes étatiques commis contre les personnalités politiques, intellectuelles et artistiques Kabyles et désormais contre les cadavres, avant et après cette décade des 90 ne sont-ils pas des preuves formelles, d’autant plus que la majorité des attentats terroristes dits islamistes (?!) commis en Europe, particulièrement en France, n’ont-ils pas été commis en majorité par des algériens ou par des terroristes étrangers proches des islamistes algériens qu’ils ont connu dans les banlieues ou les prisons françaises ?

Par ailleurs et au-delà de ces faits terroristes qui incriminent hautement cette « Algérie », si cette bande de voyous algériens « aimait » ou « tenait » à la Kabylie et si elle n’était pas consciente de perdre la Kabylie et peut-être même cette « Algérie », n’est-il pas suicidaire pour un État qu’un de ses dirigeants ou ses médias, désignent une partie de leur territoire comme « région terroriste » ( mantika irhabiya) si ce n’est pour justifier sa répression, son terrorisme judiciaire ou un futur bombardement, condamnant ainsi cette région et par extension tout son pays appelé « Algérie » à être mis au ban des pays civilisés avec toutes les conséquences politique, économique, commerciale et financière, réduites à leurs stricte minimum comme c’est le cas actuellement et le pire n’est-il pas à venir, cette étant déjà isolée sur le plan politique international, où son existence n’est réduite qu’à un baril de pétrole et une bonbonne à gaz!?

La junte militaire coloniale algérienne, paniquée et effrayée par le conflit contre la Kabylie occupée qui prend une dimension politique internationale, tente la politique de la terre brûlée, consciente désormais que dans un avenir très proche, le dossier de la décolonisation de la Kabylie sera posé devant l’ONU.

La junte n’a-t-elle pas dirigé le peu de projets structurants et les semblants de développements économiques et même évènements sportifs internationaux vers l’ouest du pays. Plus confiante en le voisinage du Maroc son ennemi extérieur que de la Kabylie son ennemi intérieur ?

De pays identifié terroriste contre ses populations, isolé ayant épuisé sa crédibilité et la confiance du monde civilisé, au même titre que l’Iran, la Syrie, la Russie de Poutine etc… Cette « Algérie » haineuse, violente et terroriste contre la Kabylie occupée et les États voisins, tente de se refaire une virginité sur le dos de la Kabylie.

Le vice et le mensonge constituent un terrible préjudice pour de longues années, un boulet dont cette entité appelée « Algérie » n’est pas près de se débarrasser et de se relever et le bouc émissaire est forcément la Kabylie occupée qui paie déjà un lourd tribut.

1 –Il s’agit l’ordonnance n°21-08 et la loi n°20-06 du 22 avril 2020 particulièrement de l’article 87 bis du code pénal algérien « Est considéré comme acte terroriste ou sabotage, tout acte visant la sûreté de l’Etat, l’unité nationale et la stabilité et le fonctionnement normal des institutions par toute action ayant pour objet de : (…) œuvrer ou inciter, par quelque moyen que ce soit, à accéder au pouvoir ou à changer le système de gouvernance par des moyens non constitutionnels ; porter atteinte à l’intégrité du territoire national ou d’inciter à le faire, par quelque moyen que ce soit ».

2. – Fionnuala Ni Aolain : Rapporteuse spéciale chargée de la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste. https://spcommreports.ohchr.org/…/DownLoadPublicCommuni…

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