KABYLIE (SIWEL) — Côté pile, le journal Liberté fait l’éloge de l’humanisme des services de sécurité algériens qui se mettent à l’écart pour permettre à l’ancienne membre de la nomenclatura du temps de Bouteflika de tomber dans les bras de sa maman lors de son « procès » à chaque suspension de séance.
Côté face, ces mêmes journalistes font semblant de ne rien savoir quand les services de sécurité algériens perquisitionnent le domicile des parents des militants kabyles, en défonçant les portes et en cassant les fenêtres, réveillant brutalement des parents âgés, violentant et traumatisant de petits enfants, en éventrant des matelas et en cassant tout sur leur passage. Il est même arrivé que l’on cache à leurs avocats le lieu de leur procès, leur faisant faire un vrai marathon pour enfin arriver trop tard au tribunal, ou en apprenant sur place que le procès est « reporté ». Et ce quand ils ont la chance de ne pas se faire séquestrer eux-mêmes par ces mêmes forces d’insécurité.
Il ne s’agit alors pas d’humanisme, mais d’un traitement de faveur, ce qui aggrave le cas de ces services « d’insécurité » et du système qui les emploie et qui leur donne des ordres.
Humanisme dites-vous! Il est temps pour les journalistes algériens de chercher des cours en ligne sur les définitions des concepts, plutôt pour arrêter de participer à l’abrutissement des lecteurs. Ils sont déjà assez biens servis comme ça par les médias propagandistes du régime algérien.
SIWEL 132309 OCT 21