Le courage silencieux d’une mère face à l’injustice du régime algérien

(SIWEL) —  En Kabylie, les arrestations arbitraires sont devenues monnaie courante. Le régime algérien, héritier des méthodes coloniales, criminalise l’identité kabyle et réprime toute voix dissidente. Les détenus d’opinion – militants, journalistes, étudiants – sont jetés en prison pour un slogan, un poème, un drapeau kabyle brandi lors d’une manifestation ou simplement un j’aime pour une publication sur les réseaux sociaux.

Chaque jour, des mères et des pères kabyles, des frères et des sœurs montent la garde devant les geôles algériennes, où croupissent les leurs.

Une mère veille dans une Kabylie opprimée :

Face aux murs froids de la prison, une brave femme reste assise, la main contre sa joue, le regard perdu songeant à ces barreaux qui lui volent son fils. Elle est kabyle, elle est mère, et son cœur bat au rythme des pas étouffés derrière les portes de béton du régime colonial algérien.

Ils l’ont kidnappé un matin sans explication.
Ils ont scellé son nom sous le sceau de l’injustice. Son crime ? Avoir élevé un fils qui aime sa langue, sa culture, et qui a osé revendiquer les droits de son peuple.

Quand le monde détourne les yeux, elle veille.
Quand les voix se taisent, elle murmure son espérance. Mon fils est innocent.

Elle est là, inébranlable, comme ces montagnes qui entourent son village – silencieuses, mais immortelles.

On lui dit : « Rentre chez toi, il ne sortira pas aujourd’hui. »

Elle répond sans parler, par sa seule présence :
« Mon fils respire encore derrière ces murs. Tant qu’il y aura un souffle en lui, il y aura mes pas devant cette prison. »

Elle n’a ni arme ni pouvoir, seulement ses mains vides et un amour plus lourd que les chaînes. Un amour que ni la peur ni le temps ne pourront user.

En Algérie, où la démocratie est un leurre et la justice une arme politique, la présence rappelle une vérité simple : on peut enfermer un homme, mais jamais sa dignité.

Un peuple qui a des mères comme elle ne peut jamais être vaincu .

Pensée émue pour tous les détenus d’opinion kabyles, ces âmes capturées pour avoir osé penser, parler, exister, aimer la Kabylie.

Et hommage à ces mères, ces sœurs, ces familles qui, dans l’ombre, sont les gardiennes de l’espoir.

Liberté pour les détenus politiques kabyles. Justice pour la Kabylie.

Boualem Afir

Vive la Kabylie libre et indépendante.

SIWEL 180841 JUIN 25

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