A l’attention de la communauté et des instances internationales, l’ONU, l’Union Africaine, L’Union Européenne et des organisations internationales de défense des droits humains.
Ce qui se passe depuis des décennies en Kabylie est un processus programmé pour sa disparition ou au moins son aliénation définitive et irréversible. Au lendemain de l’indépendance présumée en 1962, les agressions ont redoublé d’intensité pour réprimer dans le sang la révolte de la Kabylie déjà vidée par un investissement sans faille pendant une guerre dans laquelle ses meilleurs enfants ont été sacrifiés pour une Algérie qui, aussitôt née, a voulu lui asséner le coup de grâce et se débarrasser d’elle.
Depuis lors, la Kabylie est devenue colonisée par une Algérie dont les choix se sont avérés diamétralement opposés à ceux pour lesquels des centaines de milliers de Kabyles sont morts. Une langue interdite, une culture bannie, une histoire falsifiée, une vision de la religion imposée et une économie réduite à néant. … Bref une volonté manifeste de tuer la Kabylie.
1963, 1965, 1975, 1980, 1985, 1992 suivie la décennie dite « noire » puis 1998 et 2001 avec les massacres du printemps noir et les 20 années de bouteflikisme qui auraient pu être fatales à la Kabylie, mais elle a su résister à la déferlante de haine et de tentatives de mise à mort incessantes et sur tous les plans, avec la complicité de certains Kabyles qui ont vendu leur âme à un régime qui a fini par se retourner contre eux.
C’est de cette violence insoutenable du printemps noir en 2001 qu’est né le MAK, comme par instinct de survie, pour se dresser comme un rempart face au danger sans précédent de voir la Kabylie sombrer définitivement, disparaître ou se fondre dans un monde arabo-musulman destructeur en devenant le terrain d’expérimentation et la variable d’ajustement d’un régime qui veut se perpétuer ad vitam aeternam.
Depuis, le MAK, ses dirigeants et militants sont devenus la cible privilégiée du régime algérien qui n’accepte pas que la revendication, d’abord d’autonomie puis d’indépendance soient portées par ses enfants qui ont définitivement tourné le dos à une Algérie qui ne leur réserve comme perspectives d’avenir qu’humiliation, déni, haine, répression et violence.
Le boycott total par la Kabylie des élections présidentielles du 12 décembre 2019 puis du référendum du 1 novembre 2020 sur une énième constitution est certainement le message de rupture le plus fort que la Kabylie ait envoyé au régime algérien depuis 1962.
Depuis plusieurs moins, des militants indépendantistes Kabyles croupissent dans les prisons algériennes, d’autres sont harcelés et réprimés par un système judiciaire complètement instrumentalisé et aux ordres. Les avocats qui les défendent sont à leur tour menacés de mort. Pourtant l’Algérie a ratifié des traités internationaux qui lui interdisent d’agir de la sorte mais elle n’hésite pas à violer les règles les plus élémentaires du droit internationale et des droits de l’Homme.
Lounès Hamzi, Djamel Azaïm, Walid Nekkiche, Kamal BENSAAD, … sont quelques noms de jeunes militants indépendantistes pacifiques que le pouvoir algérien a incarcéré depuis des mois dans des procédures complètement bâclées qui ne visent qu’à semer la terreur en Kabylie.
Il y a quelques jours, des manifestants sont venus apporter leur soutien à des militants qui étaient jugés plus de deux années après les faits qui leur sont rapprochés. Ils avait participé à une manifestation de soutien au Dr Kamaleddine FEKHAR, militant mozabite assassiné depuis par le régime algérien alors qu’il était incarcéré. La répression féroce qui s’en est suivie n’a d’égal que la haine viscérale qu’a le régime algérien envers le Kabyle. Des femmes, des enfants, des personnes âgées n’ont pas été épargnés par les policiers dépêchés sur place en grand nombre.
C’est ce même régime en plein écroulement qui ne cesse de mettre le feu un peu partout en Kabylie et d’actionner ses relais les plus zélés, pour une poignée de dinars, afin de briser l’élan d’indépendance et l’aspiration profonde du peuple Kabyle pour briser les chaînes de cette Algérie colonisatrice.
Comme si cela n’était pas suffisant, le pouvoir algérien qui détourne depuis des décennies l’eau des Barrages de Kabylie principalement vers l’Algérois, s’attaque désormais au sous-sol kabyle pour annoncer l’imminence d’une exploitation de la mine de Tala Hamza à Vgayet, riche en Zinc, en Plomb et en bien d’autres minerais. Economiquement effondrée, le régime algérien est prêt à brader le sous-sol kabyle, pourvu qu’il s’assure une rente pour ses protégés et de quoi payer les services de répression qui lui assurent protection et inpunité.
Inutile d’évoquer l’incidence sur l’environnement et les conséquences désastreuses sur la santé des citoyens kabyles dans une localité densément peuplée et l’illusion de retombée économique sur la Kabylie. Ce qu’ils oublient, c’est que cette terre est kabyle, qu’elle appartient aux Kabyles et que c’est à eux de décider en toute souveraineté de ce qu’ils veulent en faire. Il n’est pas question que Tala Hamza devienne pour l’Algérie, le Hassi Messaoud pour la France. Il y a le droit et les institutions internationales qui garantissent le droit aux peuples de disposer d’eux-mêmes et le peuple kabyle usera de ce droit et luttera pacifiquement jusqu’à son objectif ultime : L’indépendance et le recouvrement de sa souveraine confisquée.
La Kabyle restera la mauvaise conscience de l’Algérie tant qu’elle n’aura pas définitivement acquis son indépendance !
Nous appelons l’ONU, l’union Européenne, l’Union africaine, Human’s Righs Watch, la ligue des Droits de l’Homme et toutes les institutions internationales à condamner les agissements barbares de l’Algérie en Kabylie et le non-respect systématique des conventions et traités internationaux qu’elle a ratifiés. Elle se comporte sournoisement comme une puissance coloniale qui pourra déboucher sur un génocide auquel le régime algérien n’hésitera pas à recourir.
Vive la Kabylie Libre et indépendante
Aksel Ameziane
Porte-parole de la présidence de l’Anavad
Exil, le 31/01/2021
To the attention of international community, and to the international bodies , the United Nations, African Organization, European Union, and to international organizations for human rights protection.
What is happening in Kabylia since decades is not a random fact, but it is a programmed process that is well planned. Its main objective is to disappear people of Kabylia from North Africa, or, at least, to undergo to Kabylia an ethnic cleansing to alienate its people.
After the fake independence in 1962, Kabylia was stormed with a bloody repression during Kabylia revolt in 1963; this was a second death blow to Kabylia, in so far as it emptied again our villages from its new born kids that have paid already a heavy toll during Algeria War.
From then, Kabylia has been colonized by Algeria which imposed a unique lifestyle that is fundamentally opposed to the values and wishes of hundred thousand Kabyles who gave their lives for the war of liberation. After that, Kabylia inherited form Algeria a prohibited language, a banned culture, a fake history, an imposed religion and a sluggish economy. In short, a willingness to commit an ethnic cleansing in Kabylia.
From 1963, 1965, 1975, 1980, 1985, to 1992, then followed by the “black decade”, later in 1998, and massacres committed in 2001, known as Black Spring, and the 20 years of the totalitarian reign of Boutaflika, Kabylia should have been decimated, mainly by the help of some corrupted Kabylians that sold their dignity and soul to a ruthless regime that imprisoned them after they gave their best service to Algeria to harm the unity of Kabylia. However, Kabylia resisted well against all maleficent and hateful plans that aim bringing Kabylia to tear, backwardness and servitude.
MAK-movement, led by Fehat Ferhat Mehenni, has emerged after an unsustainable black spring in 2001. It is a survival instinct, a bulwark against Kabylia fall. Also, it is a response to protect, and preserve Kabylia form disappearing by melting in a destructive Arabic-Islamic world.
From then, MAK, its leaders and militants became a privileged target of the Algerian regime that didn’t accept the demand of autonomy, and then of independence to be beard by its own kids that disavow Algeria. As a consequence, Algeria accentuated its brutality: Fear, hate, denial, humiliation, violence became its favored methods to break the will of wind of liberty and freedom.
The different Kabylia’s boycott of Algerian elections, the presidential, on December 12, 2019, and then the constitutional referendum on november 1st, 2020, is certainly a clear and mature message of rupture that has never been sent to the totalitarian algerian regime since 1962.
Since several months, Kabylia independent militants are rotting in Algeria’s jails; others are totally harassed and oppressed by a judiciary system that is unfair and instrumentalized to the taste of the political conjuncture. Lawyer who are defending them, in turn, are threatened to death, despite Algeria has ratified international pacts that violate these kinds of attitudes. However, it doesn’t hesitate to flout basic human’s rights and fundamental international laws.
Lounes Hamzi, Azaïm,Walid Nekkiche, Kamal Bensaadand, among many others, are the names of peaceful young militants which Algerian government has incarcerated since months under unfounded proofs and unfair trials, the sole and unique purpose of these cynical machinations is to spread fear, and terrorize Kabylia’s youth.
Some days ago, some protesters came to support militants that are being on trials for facts dated 2 years ago, while they showed their supports to Dr Kameleddine Fakhar, a mozabite miltant, who was assassinated by Algerian regime in jail. During the peaceful demonstration, protesters are stormed by a savage and ruthless repression from Algerian police. Violence didn’t spare anyone, women, girls, elderly people included.
That’s the same regime who is in its midst collapse, it doesn’t stop burning Kabylia land and wildlife so that it can break the momentum of independence and deep wishes of Kabylia people to break chains of Algerian colonialism.
It’s like isn’t enough, Algerian military regime, since decades, turns away water dams of Kabylia essentially towards Algiers, now attacking Kabylia subsoil, willing to announce an imminent exploitation of Tala Hamza mine, in Vgayet. It is rich in zinc, lead, and other minerals. Economically collapsed, Algerian regime is ready to sell out Kabylia subsoil, just only to ensure annuity for its protégés.
It is useless to recall the negative outcomes for the environment and the population health in a region that is highly populated. What they forget is land is Kabyle; it belongs to Kabylians to decide over it. It is out of equation that Tala Hamza belongs to Algeria, it’s like Hassi Messoud is a part of France. There are international laws and institutions that ensure the right to self-determination, and Kabyle people will use this right, and peacefully struggle until reaching his goal: Independence, and recovery of its confiscated sovereignty.
Kabylia will remain the bad conscience of Algeria as long as it didn’t acquire its own independence!
We are calling the UN, European Union, African Union; Human’s rights Watch, Human’s right League, and all international institutions to condemn the barbaric acts of Algeria in Kabylia, and none respect of international conventions and treaties that has ratified. It is behaving sneakily as a colonial power that could lead to genocide which Algerian regime won’t hesitate to resort to.
Long live Kabylia, Free and independent.
Aksel Ameziane
Spokesman of the Presidency of Anavad
Paris,
January 31, 2021
Aksel Ameziane (January 31, 2021) – Appeal to the UN, European Union, African Union; Human’s rights Watch, Human’s right League, and all international institutions to condemn the barbaric acts of Algeria in Kabylia, and none respect of international conventions and treaties that has ratified Aksel Ameziane (30-01-2021)- Appel à l’ONU, l’union Européenne, l’Union africaine, Human’s Righs Watch, la ligue des Droits de l’Homme et toutes les institutions internationales à condamner les agissements barbares de l’Algérie en Kabylie et le non-respect systématique des conventions et traités internationaux qu’elle a ratifiés.
Publiée par TaqVaylit.TV sur Dimanche 7 février 2021
SIWEL 071900 FEV 21