KABYLIE (SIWEL) — 9 octobre 1988, Lounès Matoub fut criblé de balles par un gendarme alors qu’il distribuait des tracts appelant au calme en compagnie de deux étudiants.
Comme à chaque date de célébration de la mémoire de Lounès Matoub, son souvenir se renouvelle et se transmet. Chaque décennie qui passe démontre que le temps n’a nulle emprise sur sa mémoire. Ses mots et sa voix sublime demeurent les jalons de la transmission du message de la liberté à travers les générations. Nous n’avons pas à expliquer ce merveilleux lien que nous avons avec Lounès, il est bien beau de le vivre sans le dire.
Lounès ne cesse de nous rappeler à nos devoirs. Il est celui qui nous rassemble pour dire d’une seule voix : non à l’arbitraire et à l’injustice.
Nadia Matoub
SIWEL 091235 OCT 21