AIT YAHIA MOUSSA (SIWEL) — Les militants du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) d’Ait Yahia Moussa ont organisé la commémoration du 18e anniversaire de l’assassinat du jeune kabyle Hocine Chaibet à Ait Yahia Moussa, le 28 avril 2019. Une délégation de Tizi Ghenifff et les citoyens de la localité de Krim Belkacem ont pris part à cet événement annuel en mémoire de Hocine Chaibet et toutes les autres victimes du Printemps noir kabyle.
Une minute de silence a été observée, après avoir déposé une gerbe de fleurs sur la stèle érigée en la mémoire du défunt au chef-lieu d’Ait Yahia Moussa. Des prises de parole ont eu lieu autour des circonstances de l’assassinat de ce jeune collégien, victime de l’arbitraire des services de répression algériens en rappelant notamment l’importance de ne pas oublier les sacrifices de tous les martyrs du Printemps noir.
Hocine Chaibet était un élève de 9e année au Collège d’Enseignement Moyen (CEM) d’Ait Yahia Moussa. Il a été assassiné par un milicien de la garde communale le 26 avril 2001, à l’âge de 15 ans. Son père, un chauffeur de taxi, est aussi assassiné par la même brigade de miliciens le 24 mai 1996, en revenant de son travail.
Les organisateurs de cet hommage se sont déplacés à Illalen, au cimetière de Tizra Aissa, le village natal du lion de Djurdjura, Krim Belkacem, pour se recueillir sur la tombe de Chaibet Hocine, le plus jeune martyr du Printemps noir kabyle.
La Kabylie enterre ses enfants dans la douleur et sous l’indifférence totale des autres peuples de l’Algérie. À chaque fois que les Kabyles lèvent leur voix contre l’injustice et la tyrannie du pouvoir colonial algérien, c’est avec les armes de guerre que riposte l’Algérie. Le régime illégitime algérien et ses subalternes en plus de brimer les droits du peuple kabyle, ils assassinent aussi les enfants de la Kabylie.
Jusqu’à quand ?
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Commémoration du 18e anniversaire de l’assassinat de Chaibet Hocine à Ait Yahia Moussa :