VGAYET (SIWEL) — La haine que vous le régime algérien envers les militants indépendantistes kabyles vire à la violence et à la provocation et prend une tournure dangereuse.
Ainsi, plusieurs étudiants souverainistes ont été lâchement agressés, hier, près de la résidence universitaire Targa Uzemmur, par des individus armés, envoyés par le pouvoir colonial raciste d’Alger pour les intimider et leur faire peur.
Dans un Live diffusé tard dans la nuit, Mus Akkuc, l’un des indépendantistes agressés, a relaté les faits en disant que près de la résidence universitaire Targa Uzemmur lui et six de ses camarades, en l’occurrence Anis At Weldjudi, Khudir Buchelaghem, Sofiane Ziane, Yuva At Weldjudi, Kaci Akkuc et Ghiles At Kerru, ont dû se défendre face à un groupe d’individus, descendu du bord d’un véhicule de marque Skoda immatriculé 16 (département d’Alger), pour les attaquer à l’aide d’armes blanches, constituées de chaînes et de couteaux, à trente mètres de leur cité universitaire.
Les agresseurs qui ont pris la fuite après la résistance héroïque des étudiants ont pu provoquer plusieurs blessures légères aux étudiants, en utilisant leurs armes et des bouteilles de bière, et ont pu leur confisquer un portable. Ces agresseurs, selon lui, ne se sont pas arrêtés là, ils ont ensuite fait appel à leurs acolytes sous prétexte que ce sont eux les victimes, un fait qui a poussé tous les étudiants de la cité de Targa Uzemmur à sortir dans la rue pour poursuivre les agresseurs et les intercepter, mais en vain, ils ont réussi à prendre la fuite.
Ainsi, quelques minutes plus tard, des agents de la BRB, BRI et la police coloniale, soupçonnés d’être complices avec ces agresseurs, sont arrivés sur les lieux et ont promis de récupérer le portable volé.
Pour rappel, les étudiants Mus Akkuc et Khudir Buchelaghem et Ghilès At Kerru ont déjà été arrêtés puis relâchés, pendant la matinée d’hier, par la police coloniale, lors du rassemblement organisé en soutien aux neuf indépendantistes convoqués à comparaître devant le tribunal de Vgayet pour une affaire qui remonte à 2016, où ils ont participé à un rassemblement de soutien aux 170 détenus du peuple d’At M’Zab, dont Kamel Eddine Fekhar. Un fait qui permet de dire que cette affaire d’agression est un acte de vengeance de la part des services de sécurité coloniale qui n’ont pas digéré le fait que ces militants indépendantistes soient libérés.
Youva Amazigh
SIWEL 261516 FEV 21