Trois penalties refusés à la JSK : jusqu’à quand les clubs et sportifs kabyles seront-ils victimes de racisme ? (Communiqué de l’Anavad)

ANAVAD AQVAYLI DI VERRA
GOUVERNEMENT KABYLE EN EXIL
KABYLE GOVERNMENT IN EXILE
Porte-Parole

Trois pénaltys refusés à la JSK : jusqu’à quand les clubs et sportifs kabyles seront-ils victimes de racisme ?

Ce dimanche, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) aurait dû s’imposer face au club constantinois. Trois pénaltys flagrants, vérifiables à la VAR, lui ont été refusés. Le match, qui aurait dû se conclure 3 à 1 en faveur de la JSK, s’est soldé par une défaite entachée d’injustice.

Ce n’est pas un simple fait de jeu : c’est un nouvel épisode de l’anti-kabylisme institutionnel qui gangrène le sport algérien, miroir d’un système où tout ce qui vient de Kabylie doit être brisé, humilié ou réduit au silence. Ce n’est pas seulement un club qu’on vise : c’est tout un peuple qu’on cherche à esquinter, à neutraliser.

Si, même avec la VAR et sous les yeux du monde entier, le racisme s’exerce au grand jour, que dire des injustices invisibles dans les sports moins médiatisés ?
Combien de jeunes sportifs, d’athlètes, de boxeurs, de judokas ou d’entraîneurs ont été écartés, non sélectionnés ou freinés dans leur carrière pour avoir eu le tort d’être kabyles ? Depuis des décennies, les sportifs Kabyles subissent les mêmes logiques de discrimination que les entrepreneurs, les universitaires, les militaires, les cadres et les intellectuels kabyles.

À vrai dire, aucun Kabyle n’ignore tout cela. La vraie question est désormais la suivante : jusqu’à quand  ?

Le Gouvernement kabyle en exil, qui construit depuis quinze ans une alternative à la hauteur de la gravité de la situation, en est convaincu : tant que la Kabylie restera soumise au système scélérat de l’Algérie coloniale, elle ne connaîtra ni justice ni équité, ni sur les terrains, ni dans la vie publique.

Le 14 décembre 2025, lors de la Déclaration d’indépendance de la Kabylie, nous proclamerons la fin de ce cycle d’humiliation et l’ouverture d’un nouvel horizon : celui d’une Kabylie souveraine, juste et digne, où chaque enfant pourra rêver, jouer, créer et réussir sans craindre d’être puni pour ce qu’il est. Soyez au rendez-vous.

Vive la Kabylie libre, debout et respectée,
Vive la Kabylie indépendante.

10/11/2025
Mulud At Azdin,
Porte-parole de l’Anavad, le Gouvernement kabyle en exil

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