TAMURT TAQVAYLIT (SIWEL) — Leur amour passionné pour le pays n’a pas suffi. Leur engagement précoce pour la libération du pays a été trahi. Parce qu’ils ont été des pionniers de la cause amazighe et de l’authenticité qu’ils ont affermies comme indissociables de la libération du colonialisme, ils ont été les cibles de haine, de jalousie et de racisme. Aujourd’hui, chacun mesure la justesse de leur vision politique qui contraste pleinement avec la faiblesse prospective de leurs bourreaux.  

De haut en bas et de gauche à droite :
1- Salah AIT-MOHAND-SAÏD
2- Mbarek AÏT MENGUELLAT
3- Amar OULD HAMOUDA
4- Ali FERHAT
5- Ali RABIA
6- Ouali BENNAÏ

Quand bien même l’antagonisme entre le courant arabo-islamiste et les adeptes d’une Algérie algérienne remonte à loin, les dirigeants kabyles de la Révolution qui ont amalgamé les berbéristes dans le même sac que les messalistes lors du Congrès de la Soumam, ont montré un amateurisme politique dont ils ont payé personnellement et tragiquement les inconséquences et compromis durablement l’avenir démocratique du pays. 

Au-delà de leur assassinat, leur mémoire a subi un enfermement sidéral qui a duré jusqu’au début des années 90. Leurs compagnons survivants ont montré à leur égard une ingratitude inqualifiable.

POUR LA KABYLIE, ILS SONT DES SYMBOLES INDÉLÉBILES DE L’HONNEUR ET DE LA DIGNITÉ. NOUS NE LES OUBLIERONS JAMAIS.

Azru Loukad
SIWEL 262130 JAN 21